La composition numérique
Très tôt, l'ordinateur a su apporter son aide à l'imprimerie. Il a offert son concours dans la manipulation des textes (saisie), dans la typographie (mise en page) et dans le contrôle des processus d'impression.
La mémorisation du dessin des caractères marque la troisième génération des systèmes de composition. Les polices typographiques sont alors stockées en mémoire, sur bande, sur disquettes ou sur disque, sous la forme de matrices de points. Chaque matrice constitue le tracé d'un caractère pour une taille donnée (un corps). Il faut donc autant de matrices qu'il y a de caractères dans une police, pour chaque police et pour chaque taille !
Lors de la composition de l'imprimé, les dessins des caractères sont restitués via un tube cathodique 
ou un rayon laser (inventé par Maiman en 1960) pour impressionner un support photosensible.
Et la numérisation des techniques de composition de page, engagée avec la saisie des textes d'une part, et la digitalisation des caractères d'autre part, se poursuit jusqu'à nos jours.
