Si l'écriture chinoise analytique survit, c'est parce qu'elle est tout à fait adaptée à la langue. Il existe un signe pour chaque mot , et tous les mots chinois ne font qu'une syllabe. On comprend qu'ils n'aient pas décomposé l'écrit au-delà !
D'autre part, c'est la position des mots dans la phrase qui forme la grammaire de la langue. La seule difficulté consiste à trouver un nombre de représentations graphiques suffisant pour tout écrire...
Une correction de Aymeric de Poyen :
à propos de "il existe un signe pour chaque mot, et tous les mots chinois ne font qu'une syllabe".
En réalité la très vaste majorité des mots chinois sont dissyllabiques et les mots ayant moins ou plus de deux syllabes font figure d'exception.
D'ailleurs on considère qu'un chinois cultivé connaît autour de 5000 caractères, alors que le lexique du chinois moderne comporte bien plus que 5000 mots, grâce à un système d'association d'idée entre caractères.
Par exemple "avion" se dit fei-ji (littéralement voler-machine, "machine volante"), et c'est l'association de ces deux caractères qui forme ce mot...