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Le marché du magnétophone numérique
Le DAT (Digital Audio Tape), inventé au Japon, arrive enfin en 1987. Avec une tête de lecture rotative, le DAT reprend le principe du magnétoscope pour parvenir à un enregistrement plus dense et une lecture plus rapide. Mais ce n'est pas pour autant la démocratisation de l'enregistrement numérique. Sur le marché européen, le DAT est lourdement taxé à l'importation pour l'empêcher de devenir un standard populaire ; on protège les systèmes européens à venir, qui, à ce moment-là, n'existent pas encore.
Fort de la paternité de la K7 et du CD, Philips produit enfin sa DCC. Cette cassette numérique se distingue du DAT par la tête de lecture qui reste stationnaire. Plus fiable et moins coûteux à la production, le lecteur-enregistreur DCC assure la compatibilité ascendante avec les K7, qu'il sait lire. Mais au même moment, Sony produit un format de CD enregistrable, le Minidisc . La concurrence de ces deux systèmes, ainsi qu'une qualité moindre que celle du DAT et du CD, ne semble pas favoriser l'émergence d'un nouveau standard qui viendrait remplacer la vieille K7.
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