Les signes pharmaceutiques
, astrologiques et astronomiques , presque mythiques pour certains, sont liés à l'alchimie qui trouve ses racines en Égypte (transmutation des métaux), en Grèce avec Aristote (les 4 éléments : l'eau, la terre, le feu et l'air), et en Mésopotamie (influence des corps célestes).
D'Alexandrie, les traités d'alchimie sont traduits (via le syrien) par les Arabes qui y ajoutent leurs propres croyances et découvertes (Geber, al-Razi et Avicenne). Au Moyen Âge, ces documents sont traduits en latin et en langues européennes. Arnaud de Villeneuve, Roger Bacon et Saint Albert le Grand y apportent leur savoir. Puis, au XVI° siècle, l'alchimie est abandonnée aux astrologues et la chimie est créée.
Les signes conventionnels utilisés ont suivi ces péripéties. Des symboles anciens côtoient des notations plus récentes empruntées aux alphabets latins ou grecs et aux symboles astrologiques.
