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L'écriture caroline : l'unification
Aux X° et XI° siècles, l'écriture caroline s'impose dans tout le monde franc et au-delà, jusqu'en Allemagne, en Italie, en Angleterre et en Espagne. La querelle entre écriture pontificale (littera romana) et écriture caroline (littera gallica), à l'image de la querelle entre papes et empereurs semble être fausse ; la tradition romaine est simplement restée plus longtemps vivace en Italie, avant d'adopter la nouvelle écriture vers 1090.
Avec la réforme carolingienne, les différentes formes que chaque lettre pouvait prendre disparaissent au profit d'une seule. Le a se ferme en une boucle, le e idem (il se distingue du c), le f se différencie du s par un petit trait horizontal. Les ligatures disparaissent, et l'onciale se cantonne maintenant dans les titres et dans les initiales.
C'est à partir du XII° siècle que les abréviations sont largement employées, que les mots se détachent clairement les uns des autres et que la césure apparaît en fin de ligne pour indiquer la coupure d'un mot.
Les signes et symboles
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