Le cinéma européen entre les deux guerres
Sortie de l'épreuve de la guerre, l'Europe revient sur la scène avec Friedrich Wilhelm Murnau dirigeant Nosferatu en 22, Le dernier des hommes en 24 et Faust en 26, Fritz Lang et ses Docteur Mabuse en 22, Nibelungen en 23 et 24, et Métropolis en 26, puis M le maudit en 31, Furie en 36 (produit aux U.S.A.).
En France, René Chomette, dit René Clair (l'Entr'acte en 23) et Jean Renoir 
(Nana en 26), fils du peintre, proposent des films originaux dont les motivations sont peu commerciales comparées aux productions américaines. Luis Buñuel s'associe avec Dali pour tourner Un chien Andalou en 28. Ses films lui valent l'exil d'une Espagne sous le régime de Franco.
A l'Est, Sergeï Mikhaïlovich Eisenstein est réputé pour ses théories à propos du montage comme pour ses réalisations cinématographiques. Il tourne entre autres, la Grève en 24, le Cuirassé Potemkine en 25, puis Alexandre Nevski en 38 (musique de Prokofiev) et Ivan le terrible entre 42 et 46.
