En réalité, dans le monde de l'entreprise et plus encore dans le grand public, les médias électroniques de communication et de culture sont à peine balbutiants. Données et outils sont loin d'être maîtrisées ; la première connexion à Internet est une noyade sous un véritable déluge d'information.
Nous privilégions la forme au détriment du fond ce qui explique notre engouement pour l'image et le son, encore et toujours le multimédia : "surabondance des signes... pauvreté des sens" . Sur la "vague" Internet, on parle de "surfing" ; utiliser un tel mot est en soi un aveu ! Mais ce défaut est un mal général, le tourisme à l'américaine n'atteint pas que les médias électroniques.
Les problèmes de "bruit" et de forme en révèlent un autre : on ne reçoit pas la bonne information au bon moment, soit parce qu'on ne sait pas qu'elle existe, soit parce qu'on ne sait pas où la chercher.