J'emprunte l'idée du fond d'écran pour me permettre d'évacuer le sujet photographié. Je tente de laisser la place à une plastique de l'image où les formes, les couleurs et les textures habillent un écran trop lisse et trop froid. De même, par une sorte d'honnêteté douteuse, perspectives et profondeur de champs sont "aplaties" au possible, pour ne pas oublier qu'à l'ère de la 3D un écran reste plat, virtuel. Une photo ou toute autre image aussi.